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Acte et puissance - Temps critiques
Temps critiques #8

Acte et puissance

, par Guy-Noël Pasquet

C'est la puissance qui porte le devenir en mettant l'acte en puissance mais c'est l'acte qui fait du devenir un devenir-autre. L'acte est altérité alors que la puissance est mouvement du même. La puissance produit du capital, non plus dans l'activité qui vient s'y inscrire mais avec une activité autonomisée, immédiate à la puissance. La reproduction par division du même et non pas par altération, par dédoublement d'une puissance et d'un acte.

De la même manière, l'acte est réflexivité du temps qui se fait réceptacle de la puissance et lui donne corps. L'acte isolé de sa puissance deviendra donc suppression de tout corps et de tout espace.

La puissance couvrira ainsi tous les espaces à la recherche d'un réceptacle et l'activité recouvrira tous les temps à la recherche d'une puissance. La question du sens apparaît ici de manière cruciale. Mais toute recherche de sens est tentative de contestation qui opère la séparation de l'acte et de la puissance.

Le temps n'est plus inscrit dans les individus, dans leur relation à la nature. Il est totalement inséré dans le procès du capital se valorisant. Les luttes n'ont plus de raison d'être puisque la question du devenir semble totalement soumise au procès du capital. Ainsi le temps se gagne. Il n'est plus une donnée. Le temps doit être gagné tous les jours sans quoi l'individu est exclu. Or gagner son temps, ce n'est pas tant prendre du temps que d'être dans le temps, autrement dit, dans le temps du capital en procès. Ainsi gagner du temps, c'est se jeter dans l'incorporation de ce capital en procès comme pour le consommer. Toute activité est donc soumise à ce procès et aucune contestation, aucune marginalisation n'est possible sans qu'elle soit en même temps alibi qui agit en opérateur du procès. Gagner c'est consommer et contester, c'est pour ainsi dire, alimenter puisque toute contestation est tentative de destruction qui est une forme de consommation.

Les trois éléments qui étaient le travail, le capital et l'État ne sont plus représentés par et dans l'antagonisme des classes sociales. Ils sont constitutifs de l'individu qui se fait particule de capital, individu démocratique et acte pur du pur individu (cf. J. Guigou, Temps critiques, no 8). Le temps doit être gagné en soi-même et par soi-même ce qui limite l'étendue du temps à l'activité de cet individu, autrement dit à l'immédiatisme. Le devenir est lui, enfermé dans le procès du capital en tant que procès ; pure puissance en acte qui confine l'individu à un activisme sans aucune puissance.

Au début, l'acte de travail est présence de l'individu à son action mais cette action ne peut être activité qu'à partir d'un objet en acte préalablement attendu. Cependant il ne peut y avoir objet attendu qu'à la condition qu'une activité nécessaire montre ses faiblesses et la possibilité d'être perfectionné. Il y a nécessairement une temporalité qui est à l'œuvre ici, qui permet d'observer un phénomène passé, de le projeter dans le temps et de trouver l'objet qui permettra de réaliser le lien entre ces deux moments qui seront le même dans et par leur altérité. Dans le même temps cette opération permet à l'individu de s'objectiver. Autant qu'il objective, l'individu s'objective dès lors qu'il est en activité (cf. J. Wajnsztejn, Temps critiques, no 4). De la même manière l'individu est objet en acte par rapport à l'activité de la nature. La temporalité humaine est ici dans le prisme de la temporalité naturelle.

Cependant lorsque l'objet, dans son usage répété, a pu être l'objet de convoitise, il s'agit de s'approprier l'usage de cet objet mais aussi l'usage de cet usage. On retrouvera plus tard dans la constitution du mode de production capitaliste cette distinction entre les moyens de production et l'usage de ces moyens par la force de travail. Ici c'est la force de travail qui est puissance de mise en œuvre des moyens de production en acte.

Dans la cellule domestique on ne travaillait pas ; on confectionnait, on ramassait, on labourait, etc. Il n'y avait pas de terme générique pour désigner l'ensemble de l'activité productrice. Il faut comprendre cela comme le fait que toute activité domestique avait son usage immédiat.

Dès que l'activité devait se trouver extraite de cette cellule domestique, elle devait trouver sa première abstraction qui institua son terme : le travail. Celui-ci étant puissance à l'œuvre, s'il n'était plus lié directement à la réalisation d'actes pour l'usage immédiat, devait se retrouver attaché à la réalisation d'actes immédiats pour un usage différé. Ainsi le travail est associé au salaire comme média, comme usage abstrait valant tous les usages ou plutôt pouvant s'échanger contre n'importe quel usage.

Au début du capitalisme la propriété des moyens de production confère au capitaliste une puissance saisie sur la puissance du travail grâce à la dépendance de l'ouvrier aux moyens de production. Sorti de la cellule domestique l'ouvrier a besoin de moyens de production pour exercer sa force de travail. Il sort de sa cellule pour aller donner son travail à autrui ; il est présent à son travail mais à un travail dont il ne possède pas l'usage immédiat. De la même manière le capitaliste fait travailler un ouvrier à des produits en actes dont il n'en aura également pas l'usage immédiat. C'est le contrat de travail et l'argent qui sont ici à l'œuvre immédiatement. Au début l'ouvrier n'a pas de contrat écrit ni même un contrat dans la durée. Tous les jours le contrat est remis en cause. Idem pour le capitaliste ; tous les jours ses gains sont remis en cause par le travail de ses ouvriers à ceci près que c'est lui qui détient les moyens de production.

C'est de par cet avantage sur l'ouvrier que le capitaliste prélève du sur-travail à l'ouvrier et trouvera la réalisation de sa plus-value dans et par la consommation des marchandises produites. Dans ce contexte ce sur-travail et cette plus-value marquent la constitution de leur autonomie, tout au moins potentiellement. Le sur-travail est puissance extraite et abstraite de la force de travail ; elle est récupérée pour le bénéfice du capitaliste mais elle marque déjà son procès comme procès indépendant de l'ouvrier comme du capitaliste.

Abstraite, la puissance de travail prélevée à l'ouvrier et attendant d'être réalisée en plus-value est puissance qui s'inscrit dans un mouvement. La puissance, par ce mouvement, doit être consacrée dans la plus-value ; mai celle-ci, à son tour, si elle est raison d'existence du capitaliste, doit être réintroduite en partie dans l'extraction et l'abstraction du sur-travail.

Mais cette puissance en mouvement n'a pas d'usage immédiat. Son usage est différé, hypostasié, attendu et calculé dans des prévisions. En ce sens le sur-travail est un pari sur l'avenir des marchandises produites et la plus-value est un pari sur l'avenir d'une production accrue. C'est pourquoi le capitaliste et l'ouvrier avaient des intérêts communs à unir leur force contre la noblesse. La noblesse était un état conféré par la puissance divine alors que le capitalisme est un statut acquis par et dans le mouvement de la puissance du travail donc une puissance humaine. Cette puissance humaine en mouvement pose la question du devenir de l'humanité. Le devenir de l'homme comme mouvement appartient donc au surtravail comme puissance et non pas seulement au capitaliste. Dès lors la valeur d'usage se double de la valeur d'échange. Cet échange est donc soumis à une réglementation liée à l'organisation des hommes. Or cette organisation présuppose une certaine conception du devenir, le pouvoir de ce devenir est à celui qui possède la possibilité de s'emparer du circuit qui permet au sur-travail de se réaliser en plus-value dans la circulation.

Il s'agit dès lors d'organiser, mais d'organiser sur des bases d'égalité entre le capitaliste et l'ouvrier, tous deux dépendants l'un de l'autre dans leurs intérêts communs. L'intérêt qu'ils partagent est la question même du devenir indépendamment de sa nature. Le capitaliste avait intérêt à un devenir où pourraient se réaliser ses bénéfices ; le devenir de l'ouvrier réside là où pourrait se réaliser le travail libre. Au delà de la lutte des classes, c'est de la lutte pour le devenir dont il s'agit. Devenir dont aucune des deux classes ne possède la nature à priori. Le devenir est inscrit dans la mise en mouvement du sur-travail ; il est un procès dont d'aucun ne détient la nécessité.

C'est sur cette base qu'a pu se réaliser la constitution de la nation et ensuite de l'État. Cette constitution devait être imposée par la Terreur contre la noblesse immuable. Il fallait imposer le mouvement, supprimer l'ancestral pour y mettre le statut. Le libéralisme fut la réponse à ce mouvement comme droit naturel. La liberté et l'égalité ne furent que le consentement à ce mouvement, à cette puissance extraite du sur-travail. L'idée de liberté et d'égalité ne pouvait donc jouer qu'à la faveur d'idées abstraites et accaparées par les capitalistes puisque se sont eux qui avaient l'avantage du sur-travail de par la possession des moyens de production.

En donnant toute liberté et en prônant l'égalité, les capitalistes devaient créer un État comme opérateur du mouvement capitaliste. Il fallut traiter non pas les masses mais les individus pour laisser le champ libre à la puissance du capitalisme à l'œuvre par le surtravail. La masse des travailleurs, la classe ouvrière était nécessairement d'un poids trop important face à la faible puissance naissante de la puissance du sur-travail. L'interdiction de se rassembler, de se réunir, l'interdiction de la presse donnent à la puissance du capital le temps de se consolider par l'apport de deux phénomènes qui semblent distincts au départ : l'organisation du capital marchand, industriel puis financier d'une part et la consécration de la nation comme État d'autre part.

Durant toute la période de l'ère libérale il put y avoir des formes de gouvernements monarchiques ; seul était nécessaire la soumission à une constitution reprenant le droit comme base de la nation. Dès 1948 les bases furent jetées d'une constitution qui serait l'opérateur de tout le mouvement capitaliste. En créant le mouvement du devenir, le pouvoir devenait l'objet premier de tous les enjeux des luttes. Il s'agissait de prendre le pouvoir pour réaliser ses propres intérêts. Le pouvoir était puissance autonome créée par le mouvement du sur-travail, c'est à dire de la puissance de ce surtravail qui servait à l'organisation des hommes entre eux en vue d'un certain devenir. L'enjeu qui fut au départ le maintient de l'état de fait devenait peu à peu le pouvoir du devenir.

Il fallait dans un premier temps que l'extraction du sur-travail se renforce par les arcanes de la nation et de l'État se constituant sur des valeurs abstraites de l'individu. Le travail et l'argent sont donc liés tant dans la production proprement dite que dans l'organisation du gouvernement de la nation par l'État. Celui-ci est opérateur du capital comme procès parce qu'il réglemente et perfectionne sans arrêt les moyens de mise en œuvre du travail et des moyens de production. En soi, il ne produit rien mais organise la production en l'alimentant. Ainsi, au cours du temps, l'État-nation se renforce comme puissance abstraite qui permet au capital productif de se moderniser et au capital marchand d'ouvrir de nouveaux marchés par la force militaire. Toute cette puissance est transformation du sur-travail en plus-value qui s'opère par et dans l'organisation et la gestion des hommes comme figure abstraite.

Au delà de la satisfaction des besoins nécessaires à la reproduction du salariat, la production ne sert à rien en elle-même. Il lui faut donc savoir quoi produire et pourquoi produire sans quoi la production ne peut pas être. C'est le gouvernement de la nation par l'État qui, en organisant les hommes, donne les éléments des nécessités nouvelles totalement abstraites. D'une part, parce que l'organisation manifeste des besoins de marchandises nouvelles ; d'autre part, parce qu'organiser c'est présupposer et prendre le pouvoir d'un certain devenir qui décèle des besoins nouveaux à venir ; des besoins virtuels en quelque sorte.

Ce sont ainsi ces trois éléments qui se constituent dans le mouvement de la production capitaliste. Le capital, le travail et l'État-nation comme médiations. Celles-ci agissent comme miroir, comme réflexivité qui permet à chacune des classes de se constituer en soi et pour soi. Elles consignent chaque élément à se reproduire en se divisant et non plus par altération. Ôter un élément à cette organisation, c'est réduire irrémédiablement l'ensemble du système. Par contre, renforcer l'un des éléments, c'est renforcer le système.

Après la première guerre mondiale, l'État est constitué de manière forte et organise de plus en plus les relations sociales des hommes. Mais cette organisation reste encore focalisée sur les éléments du circuit de la production : production, distribution, consommation.

Dans le mouvement d'accroissement de la puissance du surtravail, l'État organisateur met tous les organes qui le compose au service de la production. La science devient science appliquée, technologie pour les machines de la production. Parce que la science entre aussi dans le mouvement d'extraction de la puissance du travail. Elle a la possibilité de trouver sa raison d'être et aussi les financements capables de la faire vivre et de faire vivre des scientifiques ayant ainsi un statut social. Les machines productives prennent donc peu à peu le pas sur le travail humain assignant celui-ci à sa propre mise en œuvre. L'ouvrier se fait lui aussi organisateur et contrôleur du fonctionnement des machines. L'arrivée de l'informatique éloignera inéluctablement l'homme de toute production directe pour le cantonner à n'être plus qu'un individu-démocratique à l'image de toute l'organisation de l'État.

Là où la consommation réalisait la production par l'écoulement des marchandises permettant de réaliser la plus-value, c'est maintenant la production qui réalise la consommation. Il a nécessité de consommer pour qu'il y ait production grâce à l'État qui joue son rôle d'opérateur et permet aux individus-démocratiques de jouer dans et par leur statut.

Il faut attendre la fin de la deuxième guerre mondiale et Mai 68 pour que le capital financier trouve sa consécration avec le renversement de la consommation et de la production. Ce n'est plus le sur-travail qui se transforme en plus-value mais le profit qui se transforme en sur-travail. Même si l'individu est totalement coupé de la production le travail productif existe toujours, plus sous sa forme traditionnelle de travail salarié mais sous la forme automatisée et autonomisée. Le sur-travail n'est plus extorsion d'un plus de travail à quelqu'un mais rendement accru de l'outil de production. Dès lors plus-value et sur-travail se confondent et deviennent profit. Le profit n'est pas tant le gain financier qu'il rapporte que le fait qu'il confère un puissant statut dans le jeu d'influence. La possibilité d'utiliser les outils de production à plein rendement permettra tout le jeu du capital financier où c'est l'investissement qui prime sur la production proprement dite. Encore une fois, ce n'est pas tant ce qui est produit qui compte mais la possibilité à partir de lui de prendre une puissance sur l'avenir.

Ainsi là où on extorquait, aujourd'hui on soumet à l'incorporation. Mais la contrainte est restée et même s'est renforcée. Là où on extorquait du travail concret on assigne aujourd'hui, les individus à incorporer du travail abstrait dans lequel est inscrit le capital comme valeur en procès. Ainsi l'activité n'est plus liée à la production du rapport social mais elle est incorporation du rapport social. C'est la particularisation du capital à l'œuvre qui assigne désormais l'individu à reproduire en lui-même l'ensemble des rapports sociaux.

Rechercher les moyens qui permettent aux hommes de reprendre la maîtrise du devenir-autre de l'humanité doit donc passer par une recherche de nouvelles médiations entre acte et puissance, mais cette recherche alimentant la séparation, elle doit être faite dans la direction de la négation de la médiation jusqu'à ce que cette négation permet de dépasser le rapport de l'acte et de la puissance.

 

Octobre 1994