Temps critiques #14

Quelques réflexions autour de domination formelle et domination réelle

, par Jacques Wajnsztejn

Sur les différences de vocabulaire

Subsumption et subsumieren se retrouvent souvent chez Marx, mais avec des traductions différentes. La traduction par subsomption a surtout été utilisée par Antonio Negri, mais dans le sens de soumission du travail au capital. C'est logique puisque l'opéraïsme est une forme subjectiviste du marxisme qui a exalté la classe ouvrière. Il fallait donc se placer du point de vue de celle-ci, de sa position. Pour ma part, je préfère me rallier à la position d'Invariance en reprenant le terme de domination1 parce que le sens du processus qui couvre la période formelle et la période réelle, c'est de faire du capital le sujet dominant. Cela n'empêche d'ailleurs pas de souligner que cette domination implique soumission.

Depuis une dizaine d'année, B. Astarian a introduit une nouvelle interprétation avec la notion de subordination, le capital étant défini comme un rapport social de subordination fondé sur l'exploitation. L'inconvénient de cette notion est qu'elle peut doublonner puisque Marx emploie parfois aussi le terme de subordination avec celui de domination (ou soumission) Un exemple : « La caractéristique générale de la soumission formelle y subsiste, à savoir la subordination directe du procès de travail au capital, quelle que soit la technique qui s'y exerce. Mais sur cette base va s'élever un mode de production capitaliste technologique et spécifique qui modifiera la nature réelle du procès de travail et ses conditions « réelles ». Ce n'est qu'à partir du moment ou ce mode de production entre en action que se produit la soumission réelle du travail au capital » (Le vie chap. inédit 10/18, p. 216).

Sur la périodisation Domination formelle/ Domination réelle

Celle retenue par La Matérielle et Théorie communiste et qui s'appuie en fait sur les travaux d'Astarian dans Hic salta, origine la domination formelle (df) avec la révolution française (mais Camatte et Invariance la font remonter à la révolution anglaise et donc au milieu du xviie siècle en soulignant toutefois que cela ne concerne que l'aire anglaise et que cela concerne encore trop peu de personnes puisque le travail salarié y est encore trop peu développé).

La domination formelle est ensuite divisée en deux phases, la première qui se termine au milieu du xixe siècle et qui repose sur l'extraction exclusive de la plus-value absolue. La seconde jusqu'à 1895 avec une première combinaison des deux formes de plus-value, mais avec domination de la plus-value absolue.

Dans la période de df, le procès de travail reste grosso modo celui opérait auparavant, mais c'est l'organisation de la production qui change ainsi que la nouvelle forme de contrainte au travail. Le prolétaire est celui qui a été progressivement réduit à l'état de « sans réserves » en étant dépossédé de ses conditions objectives (matière et moyens de travail) de production au profit du capital. La question n'est donc pas essentiellement technique comme le pense ceux qui définissent la domination formelle comme attachée à la manufacture et la domination réelle à la machino-facture. Or pour moi, mais aussi semble t-il pour Marx dans le VIe chapitre inédit du capital où il définit véritablement df et dr, ce qui compte c'est la perspective, le devenir du capital. Dans la df « Le procès de travail devient le moyen du procès de valorisation du capital, du procès d'autovalorisation du capital, de la fabrication de la plus-value. Le procès de travail est soumis (subsumiert) au capital (il est son propre procès), et le capitaliste entre comme dirigeant en chef dans le procès. Il est aussi immédiatement, le procès d'exploitation du travail d'autrui. Voilà ce que j'appelle la soumission formelle du travail au capital2. » (Marx, vie chap. inédit. uge 10/18, p.191). Il ne faut pas confondre le mode de production antérieur qui connaît déjà les machines sans connaître le salariat, qui connaît la valeur mais n'est que le procès de constitution du capital, avec le mode de production capitaliste. « Lorsque nous avons considéré, à l'origine, le passage de la valeur au capital, le procès de travail était simplement adopté par le capital… » (Fondements, t. ii, p. 210). Comme la base de la société n'a pas encore été bouleversée, le capitaliste ne peut obtenir plus de valeur qu'en allongeant la journée de travail (plus-value absolue). Cette forme repose donc essentiellement sur l'utilisation et l'exploitation du capital variable. Le capital a intérêt à en utiliser le maximum pour obtenir le maximum de plus-value. C'est ce qui explique aussi que la classe ouvrière devient la classe numériquement la plus importante3.

Voilà maintenant comment Marx définit la dr tout en la rattachant à la df : « La caractéristique générale de la soumission formelle y subsiste, à savoir la subordination directe du procès de travail au capital, quelle que soit la technique qui s'y exerce. Mais sur cette base va s'élever un mode de production capitaliste technologique et spécifique qui modifiera la nature réelle du procès de travail et ses conditions réelles. Ce n'est qu'à partir du moment où ce mode de production entre en action que se produit la soumission réelle du travail au capital (VIe Chap. inédit, p. 216). Dans cette forme, c'est le capital fixe qui devient dominant : « Dans la production du capital fixe, le capital se pose comme fin en soi » (Fondements, t. ii, Anthropos, p. 228.). L'auto-présupposition du capital tend vers l'absolu. Marx se livre alors à l'analyse en détail de ce phénomène mais pour ne pas alourdir mon intervention, je renvoie aux pp. 213, 215 et 221 du tome II des Fondements. J'en retire simplement ceci sur la question de la qualification par exemple, « L'ensemble du procès de production n'est dès lors plus subordonné à l'habileté de l'ouvrier, il est devenu une application technologique de la science » (idem, p. 215). Et je rajoute : cela détruit parallèlement la base de la production individuelle et donc de la détermination par le temps de travail etc.

Cette nouvelle soumission suppose une « révolution complète (qui se produit et se renouvelle constamment) dans le mode de produire, dans la productivité du travail et dans les rapports capitaliste-ouvrier (idem, p. 218). De la même façon que le travail et l'ouvrier deviennent inessentiels dans le procès de production, le capitaliste tend à disparaître au profit du fonctionnaire du capital. Ce n'est plus la possession directe du capital qui prévaut mais la détention de droits sur l'exploitation du travail d'autrui, exploitation opérée par le capital total/social.

La domination devient donc réelle quand c'est le procès de travail qui devient spécifiquement capitaliste : l'activité vivante est modifiée et façonnée en fonction de l'objectif unique de valorisation. Taylorisme et « ost » nous en fournissent un exemple (première application aux eu en 1899). Le prolétaire est alors dépossédé de ses conditions subjectives (qualification). Cette période de dr est elle-même divisée en deux phases : de 1895 à la Seconde Guerre mondiale, avec une seconde combinaison des deux formes de plus-value, mais cette fois avec prédominance de la forme relative. Dans cette phase, le travail vivant conserve quand même certaines conditions subjectives dans la mesure où il reste l'acteur central du procès. Et à partir de 1945, une seconde phase avec exclusivité de la forme relative. Le système des machines-outils automatiques est emblématique de ce mode, ainsi que l'usage intensif de la technoscience. « Il (le travail immédiat) est réduit, quantitativement, à des proportions infimes et, qualitativement, à un rôle certes indispensable, mais subalterne eu égard à l'activité scientifique générale, à l'application technologique des sciences naturelles et à la force productive qui découle de l'organisation sociale de la production » (Marx, Fondements, t. 2 p. 215.) C'est ce qu'on appelle l'inessentialisation de la force de travail. « Parallèlement à l'augmentation du produit net, l'idéal de la production capitaliste est de diminuer le plus possible le nombre de ceux qui vivent du salaire et d'augmenter le plus possible le nombre de ceux qui vivent du produit net (Chap. inédit). En fonction de ça il est donc tout à fait vain de chercher à montrer que la classe ouvrière est toujours en augmentation constante comme l'ont fait à tour de rôle, Bitot et Bad dans la revue Échanges.

Dans ce mode d'existence, on peut alors parler d'autoprésupposition du capital, dans la mesure où il n'est plus limité que par lui-même, c'est-à-dire par le procès de travail pré-existant, le capital constant. Le travail mort domine toujours plus le travail vivant. D'où notre théorisation de la valeur sans le travail (vivant).

Un autre point important réside dans le fait que dans la seconde phase de la dr, le capital réalise aussi l'unité de son procès en intégrant complètement temps de production et temps de circulation. Tout apparaît comme étant du capital et tout le travail devient travail pour le capital ruinant ainsi la distinction de l'économie classique reprise par Marx entre travail productif et travail improductif. À Temps critiques, nous disons que tout le travail se fait reproductif. La plus-value s'efface devant le profit et le capital peut se présenter comme le créateur de l'excédent de valeur4. C'est le processus d'autonomisation de la valeur qui sera complété par d'autres, comme la transformation de la valeur en prix de production et le développement du capital fictif5. Le temps de travail immédiat n'est plus le déterminant direct de la valeur. Le capital tend à être son propre équivalent général. Le capital domine la loi de la valeur en ce que le procès de valorisation domine le procès de travail. Tout peut donc être capitalisé, même ce qui n'est pas produit. Le travail apparaît comme travail immédiatement abstrait6 et il ne peut plus être défini qu'au niveau de l'ensemble des rapports sociaux de production et non seulement les distinctions entre travail productif et improductif tombent, mais aussi toute tentative de différencier le travail en général, le travail salarié, le travail socialement nécessaire, etc.7 Tout le monde est assujetti au travail comme le montrent les tentatives actuelles de « restaurer la valeur-travail » (en fait le travail comme valeur et non pas comme producteur de valeur !), mais à un travail réduit à une pure abstraction. Le contenu du travail n'a plus aucune importance et il s'agit donc de créer des emplois dans un système qui supprime du travail au sens classique8. L'inessentialisation du travail et de la force de travail conduisent à une nouvelle masse de sans réserves qui ne formeront plus jamais une armée industrielle de réserve. Ils sont en trop.

Si on raisonnait encore en termes de classes, on pourrait dire qu'on a affaire à une classe de travailleurs ou de salariés presque universelle, mais dans laquelle, les prolétaires au sens historique du terme ne sont plus qu'une minorité9. En période de df, la révolution apparaissait comme un processus interne au rapport social capitaliste, en tant que lutte entre les deux pôles antagonistes, mais dans la dr, elle apparaît de plus en plus en dehors comme le mouvement des chômeurs l'a montré. La quasi-totalité des individus s'élevant contre la société capitalisée, la lutte doit porter à la fois contre le capital et contre le travail, deux aspects de la même réalité. Il est toutefois évident que cette position théorique ne peut trouver son effectuation immédiate dans les luttes actuelles et qu'elle ne peut se dégager que dans le processus même des luttes. 

Ce procès n'est donc pas neutre du point de vue des rapports sociaux. Le general intellect est approprié par le capital, mais il ne s'agit pas de se le réapproprier car ce système de machines repose sur la dépossession/dévalorisation des salariés : « l'enrichissement du travailleur collectif, et par suite du capital, en forces productives sociales, a pour condition l'appauvrissement du travailleur en forces productives individuelles » (Marx, Œuvres, t 1, La Pléiade, p.905).

Et encore : « Dans la machine et davantage encore dans le système de la machinerie automatique, le moyen de travail est transformé, jusque dans sa valeur d'usage et sa nature physique, en un mode d'existence correspondant au capital fixe et au capital en général (…). L'activité de l'ouvrier, réduite à une pure abstraction est déterminée en tout sens par le mouvement d'ensemble des machines ; l'inverse n'est plus vrai (…). Dès lors, le procès de production cesse d'être un procès de travail au sens où le travail en constituerait l'unité dominante. Éparpillés, soumis au processus d'ensemble de la machinerie, ils ne forment plus qu'un élément du système, dont l'unité ne réside plus dans les travailleurs vivants, mais dans la machinerie vivante (active) (…). Le procès de travail n'étant plus qu'un simple élément du procès de valorisation, il se réalise (…) une transformation de l'outil de travail en machinerie, et du travailleur en simple accessoire vivant de celle-ci ; il n'est plus qu'un moyen de son action » (Marx, Fondements, Anthropos. t. ii, p. 211-212.). On peut dire que c'est ce qui va dominer à partir du développement des principes fordistes.

L'État et la domination réelle

À l'époque de la df, le capital utilise l'État et le personnel politique, ce qui fait qu'il apparaît bien comme « l'État des capitalistes » selon la formule d'Engels dans l'Anti-Dühring : « L'État moderne, quelle qu'en soit la forme est une machine essentiellement capitaliste, l'État des capitalistes, le capitalisme collectif en idée »10, mais il n'est pas lui-même capitaliste ; alors que dans la dr, l'État est « un quantum du capital »11 qui comme les autres veut accéder à la domination. Sa légitimité lui vient alors du fait qu'il se présente non comme « quantum » mais comme la totalité, comme expression du capital global et c'est lui qui met en place un mode de régulation des antagonismes, une politique du crédit12, des revenus et des transports nécessaire à l'éclosion de la « société de consommation ». L'État en tant que représentant du capital total tend à organiser toute la société humaine13. C'est pour cela que nous ne pouvons pas suivre certains développements issus de l'ultra-gauche, qui proclament que l'un des moteurs principaux de la dr fut le nazisme14. Par contre, il est clair que l'intervention de l'État dans les domaines économiques et politiques a été un accélérateur de l'établissement de la dr et un signe de la transformation de l'État en tant que forme politique en État total, en État-capital.

Périodisation et théorie

Si on veut bien admettre une certaine unité de la théorie communiste, les différences de positions sont à référer aux différences de période historique. Comme point de départ je reprendrai la position d'Astarian. Dans la df, la théorie s'élabore en dehors de la sphère de la production et ce n'est pas à partir donc de la théorie de l'exploitation, mais plutôt à partir de celle de la subordination. On pourrait rajouter aussi par rapport à Astarian, que Marx (influence de son origine juive et de Moses Hess ?) se rattache d'une certaine façon aux mouvements millénaristes, ce qui lui sera parfois reproché par les dialecticiens matérialistes. Le programme prolétarien s'élabore en dehors de la sphère de la production à partir de mots d'ordre politiques (cf. Le Manifeste du pc). Aucune critique de l'économie politique n'y est formulée et la révolution ne se situe pas du tout dans l'optique de supprimer la contrainte au surtravail, mais seulement de le contrôler et de le diriger. C'est ce qu'on a pu critiquer dans les années 70 comme résumant la position de « libération du travail » par l'affirmation de cette même classe du travail. L'anarcho-syndicalisme en représente une variante peu différente sur le fond.

La chose est un peu plus complexe avec la domination réelle pour laquelle il faut différencier deux assauts révolutionnaires15 et les développements théoriques qui y correspondent. Dans la première phase, que ce soit les conseils ouvriers de Turin et l'Ordine Nuovo de Gramsci où le kapd et l'aaud, le lien avec la phase formelle est maintenue dans la mesure où il s'agit toujours d'une libération du travail et de son affirmation au sein de la classe. Ce qui change, c'est que cette affirmation est moins politique que gestionnaire. Les « producteurs associés » des marxistes et collectivistes dont le modèle restait fortement influencé par le travail qualifié et même artisanal sont alors remplacés par une organisation pyramidale de conseils gérant les usines et le reste sur les bases de la démocratie directe. La loi de la valeur est complètement intériorisée, comme le montrent les développements futurs du gik sur les bons de travail.

Le dernier assaut prolétarien (mais déjà plus uniquement prolétarien) des années 60-70 a comme moteur les pratiques anti-travail des os (et de jeunes) dans les pays à capitaux dominants. Nous connaissons ses limites, mises en avant à l'époque, par exemple, par Ch. Reeve dans sa polémique contre John Zerzan. Il n'empêche que s'y développe une critique du programmatisme prolétarien et le refus de réduire la théorie communiste à une théorie du prolétariat. Ce qui doit être abolit avec le capital, c'est le travail et le prolétariat. Le fameux mouvement communisateur est le produit de cela, comme aussi certaines discussions sur ce qu'est le communisme, sa différence avec le capitalisme, etc.

Notes

1 – La position originelle de la revue Invariance, est bien exprimée par J. Camatte dans Capital et Gemeinwesen, Spartacus, 1978. Mais à partir de la série v, no 1, la notion de domination n'est plus qualifiée de réelle mais de « substantielle ». Si dans la domination formelle la principale substance du procès de production (Marx passera progressivement d'une analyse en terme de procès de travail à une analyse en terme de procès de production) est le travail vivant, dans la domination réelle, cette substance devient le travail mort, c'est-à-dire le capital fixe. Il s'ensuit qu'on passerait d'une situation où le capital était encore un rapport social entre deux sujets antagonistes représentés par les classes, à une situation où il n'y a plus de sujet-classe et où c'est la substance qui devient sujet. Cette analyse est intéressante (on est aussi proche de l'analyse de Krisis), mais nous ne pouvons l'accepter car elle suppose une incarnation du capital et son anthropomorphose. À partir de là, les notions de révolte, de luttes et de révolution n'auraient plus de sens. Cf. Guigou J. et Wajnsztejn J., L'évanescence de la valeur, L'Harmattan, 2004.

2 – On peut prendre un exemple historique pour montrer à quel point ce passage à la df est progressif. Dans la révolte des canuts lyonnais par exemple, nous en sommes encore à une transition vers la df car si la machino-facture existe déjà, il n'y a pas encore de soumission directe du procès de travail au capital. Beaucoup d'ouvriers qualifiés restent des semi-artisans et le système du salariat n'est pas encore en place..

3 – On peut prendre l'exemple de l'Angleterre des années 20 du xixe siècle.

4 – Cf. le terme récent de « création de valeur » dans le jargon économique.

5 – Le crédit est la forme sociale concrète de l'autonomisation de la valeur.

6 – C'est cela qui est particulièrement développé par le groupe Krisis.

7 – Ce point, ainsi que la critique de la loi de la valeur ont été développés par Negri dès 1978 dans Marx au-delà de Marx, Bourgois.

8 – C'est ce qu'à Temps critiques, nous appelons le travail comme discipline et ce que J. Camatte appelle le travail-fonction.

9 – Certains, comme Bad, nous rétorqueront qu'ils sont majoritaires dans le monde, mais ce sont ceux qui confondent prolétaires et pauvres.

10 – Ed. Sociales, p. 318.

11 – Je reprends cette formule de Camatte dans Capital et gemeinwesen, p. 173, Spartacus, 1978.

12 – « L'État est la médiation essentielle de réalisation du capital fictif ; il matérialise la « fiction » du capital et pérennise ainsi la domination de celui-ci. » (Note de Camatte de 1972 en ajout, p. 173 à son Capital et gemeinwesen.

13 – Ce que J.Guigou et à sa suite Temps critiques appelle « la société capitalisée ». Je ne développe pas trop cette question qui a fait l'objet de nombreuses discussions dans le no 13 de Temps critiques, particulièrement dans les échanges entre Nicolas et J.W.

14 – Cf. par exemple, J. Camatte, op. cit., p. 266.

15 – Par rapport à la question qui nous préoccupe, nous négligeons volontairement la question de la révolution russe.